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Repère de la guilde Vices et Râles sur Allister. Guerrières, entrez pour rejoindre nos rangs.
 
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 Une journée presque comme les autres.

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Nyaru

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MessageSujet: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime17/11/2009, 12:38

"-Hiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaa !! Nous avons réussi !"

Ce soir là, après une victoire contre un Craqueleur Légendaire mes compagnes vicéraliennes et moi sommes allés boire une bonne bière, histoire de papoté de notre réussite.
C'est donc tard, que je suis rentrai me couché. Il ne fut pas long avant que je ne trouve le sommeil, si profondément, qu'au matin je n'entendis pas le son de l'horloge. Elle sonna une fois. Puis deux. Et avant qu'elle ne retente une dernière fois, je la neutralisai. Satisfaite du silence de nouveau, je me retournais prête à me rendormir.

Torche, mon bwak, voyant que je ne me levais pas, vint sur mon lit en sautillant. Il s'approcha joyeusement de mon oreille, puis ce mit à chanter. Le chant était mélodieux mais cela ne me donnais pas envie de sortir de mes couvertures. Je pris mon gros coussin et le mis sur ma tête pour ne plus entendre le chant de mon oiseau. Torche, contrarié d'avoir été ignoré décida d'employer les grands moyens. Le bwak alla en hâte vers mes pieds et ce mit à me les picoraient. Ce qui me fit bondir hors du lit.

"-Torche ! ça ne ce fait pas !" dis-je d'un air de reproche.

Il ne protesta pas au contraire, il avait l'air fier.
J'avais prévue, ce matin là, de récolté du trèfle. Habillé, je descendis prendre mon petit déjeuner. Torche était déjà en bas, je souris et lui donna ses graines.

"-Tiens, pour te remercié d'avoir joué le rôle du réveil."

Je déjeunai à mon tour. Une fois finis, j'appelai bworky, qui arriva rapidement

"-Je m'équipe, et nous partons aux trèfles." lui expliquai-je.

Nous partîmes, de la maison Vices et Râles en direction du Zaap Koalak.

La matinée était déjà bien entamé, mais cela m'importai peu, je n'avais rien d'autres de prévue. Le soleil était radieux, l'air encore frais, le ciel bien dégagé. Mais je sus que l'après-midi allait être chaude voir orageuse.

Arrivant au Zaap, je choisis la destination d'Astrub. Comme j'envisageais de rester un bon moment sur mon lieu de récolte, il fallait que je prépare mon déjeuner. A notre arrivé en ville, je regardais bworky.

"-Reste bien près de moi."

Je sus qu'il avait compris par son rapprochement à mes pas.

Astrub était une ville qui grouillait de monde. Il fallait que je me faufilé entre les marchands, vendeurs à la criée, ignorer les mendiants de kamas. Je prenais le chemin de la boulangerie, imaginant déjà la bonne odeur du pain sortant tout juste du four.

D'un coup, une douleur affreuse me parcourut le corps. Je ne réussis pas à garder mon équilibre tellement le choc fut violent. Je ne vis qu'une fois à terre ce qui m'avais percuté. Un inconnu se tenait devant moi. Encapuchonné, je ne pus voir son visage. Comparé à moi, la personne n'avait fait que reculer sous l'effet du choc. Il vint me tendre une main gantée, et j'entendis dans un murmure:

"-Désolé."


Dernière édition par Nyaru le 30/12/2009, 20:34, édité 2 fois (Raison : Titre enfin trouver)
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime21/11/2009, 15:48

Après avoir hésite, j'attrapais finalement sa main pour me relever. Je pris le temps de détailler cet inconnu. Sa taille était plutôt grande, ce qui bannissait d'office les disciples Xélor, Eniripsa, Enutrof. Il portait, en plus de son passe montagne, des bottes, mais je ne pus reconnaître son équipement tellement elles étaient maculées de boue. La personne vit mon regard scrutateur. Je me sentis gêner. Il baissa la tête, et commença à s'éloigner d'un pas pressé.

Le boulanger témoin de la scène m'interpella :

"-Ça va ma ptite demoiselle ? Pas trop de bobo ?"

Entrant dans la boulangerie, je lui répondis.

"-Merci, ça va. J'aurais un beau bleu. Dites-moi vous l'avez déjà vu ?" Ne puis-je m'empêchais d'ajouter.

"-Pas que je sache."

Après réflexion, il me dit:

"-Je peux vous certifiez qu'il n'est pas du coin."

"-Comment pouvez-vous en être si surs ?"

Il me répondit naturellement:

"-Ben, qu'en il m'a demandé du pain, j'ai bien vu qu'il n'avait pas l'accent d'ici."

"-Il ? Vous savez si c'est un homme ou une femme ?" Dis-je d'un ton plein d'espoir.

L'artisan parut soudainement contrarié.

"-C'est vrai que la personne à garder sa capuche, je n'ai put voir son visage et sa voix n'était que murmure.
Une chose et sur, l'inconnu fessait des provisions de pain, il m'a pris du pain en quantité.
"

Après cette conversation, qui ne m'apprit que trop peu d'informations, je pris à mon tour du pain au blé complet puis fila jusqu'au boucher.
Mes emplettes terminées, je commençai à marcher vers la sortie de cette ville fourmillante pour rejoindre le Milifutaie. Lors de "ma promenade" je me remémorai l'épisode de la boulangerie. Le fait de ne pas avoir réussis à identifier ce mystérieux personnage me laissa un sentiment de frustration. Finissant par être lasse de ressasser ma chute. Je décidai de ne plus y penser. Bworky était étrangement sage à mes côtés, ce qui m'étonna.

Nous traversions l'enceinte du château d'Amakna, puis la rivière Kawaï, et c'est près d'un pont que je fis une halte pour le déjeuner. Une fois la collation terminée, nous reprenions la route. Motivés.
D'un pas pressant je traversai le village d'Amakna, croisant un groupe de cavaliers. Ils étaient trois, Iop, Sacrieur, Xélor sur leur Dragodindes ébène. Ils semblaient chercher quelque chose ou quelqu'un.
Je passai devant eux toujours en compagnie de bworky, les cavaliers me toisèrent, j'avais l'impression qu'ils me fixer. Des frissons me parcoururent le dos. Je n'aimai pas cette sensation. J'étais en alerte. Mais, rien ne se passa, ils continuèrent leur chemin.

Et moi, j'arrivai enfin à mon lieu de récolte favoris.
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime27/11/2009, 14:59

Je me suis donc mise au travail. Je coupai les trèfles pour ensuite les donner à bworky, qui, avec précaution les rangeaient dans ses vastes poches. Nous allions relativement vite. J'étais satisfaite, car j'avais espoir de rentrer avant le mauvais temps.
Le soleil était lourd, je sentais que l'orage se rapproché. Comme pour confirmer mes pensées, le vent se leva. Il fallait absolument que je finisse mon boulot, avant que la pluie n'arrive, mais déjà des nuages apparurent. Bworky et moi redoublions d'efforts. Lorsque enfin nos sacs furent pleins le ciel devint menaçant, et quelques gouttes commencèrent à marteler le sol.

"-Nous allons prendre un douche." Dis-je à mon familier.
"-Il va falloir courir, jusqu'au Zaap le plus proche."

Je vérifiai un dernière fois que je n'avais rien oublier sur place, puis je partis.

Notre course en direction de Nord vers la Milifutaie commença. La pluie s'intensifiait, l'eau me fouettait le visage. Je la sentait s'infiltrer dans mes vêtements, qui, pour le moment absorbaient le liquide.
Soudain, une zébrure déchira le ciel. Suivi d'un roulement de tonnerre, qui fis trembler le sol sous mes pas. Je continuai à courir, par moment je regardai si bworky me suivait toujours. Il gardait le rythme, mon familier avait l'habitude de ma cadence et était très bien entraîné. Deuxième flash dans le ciel, second bruit assourdissant, mais je ne m'arrêtai pas, je continuai toujours ma course.
A ce moment-là, j'entendis un cri angoissant, cela me glaça le sang, je m'immobilisa net, à l'affût. J'étais trempé mes vêtements me collaient la peau. Aucun autre cri, ne retentit. Je me demandai si l'orage ne me jouait pas des tours. Nous n'étions plus très loin du Zaap mainteant. J'allais reprendre ma route, quand je me rendis compte que bworky n'était plus là.

"-Oh! Non! bworky ne me fait pas ça maintenant, ce n'est pas le moment de jouer à cache-cache. Ou est-tu ?" Criais-je.

L'orage claquait, mes cris ne ressemblaient à rien face au bruit intense du tonnerre.

Que faire ? je refusai de laisser tomber mon familier. Je fis demi-tour et me lança à sa recherche. Nous avions pour habitude par beau temps et après notre journée de récolte de jouer ensemble à cache-cache. Mais par ce temps, je n'étais pas d'humeur à jouer.
Novamaire était vraiment un mois pluvieux en cette an 639.
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime2/12/2009, 16:01

Tout en criant, j'inspectai les buissons, derrière les arbres, sous des tas de feuilles mortes, toutes les cachettes possible ou mon familier avait l'habitude de ce cacher. Rien.
Je commençai vraiment à m'inquiéter, le vent se leva, le tonnerre toujours présent et puissant dissimulait mes appels. La pluie était glacée, je sentais maintenant chaque goutte se posai sur moi toutes plus froide les unes des autres. J'avais froid.
La nuit était là, les nuages masquaient la lune, celle-ci ne faisait que de courte apparition, lorsque le vent soufflait. Ce qui donnaient des ombres inquiétantes, aux arbres autour de moi.

Brusquement, j'entendis des cris. Encore pensai-je, non ce n'est pas possible.
La fatigue me gagne supposai-je. J'en avais marre, je voulais trouver bworky et rentrer, mais impossible de mettre là main sur cette bestiole.

Des bruits sourds arrivèrent à mes oreilles, je me cachai par instinct derrière de grands buissons épineux. Il n'y avait plus de feuilles, mais les buissons étaient assez épais pour me dissimulai, les nuages choisirent le bon moment pour couvrir la lune. J'étais quasi invisible je pouvais voir et ne pas être vu. Mais combien de temps.

Je vis débouler un groupe. De deux cavaliers, ils s'arrêtèrent près de ma cachette. Je reconnus, tout de suite le Xélor du matin même. Je ne parvenais pas à savoir qui était l'autre. C'est alors que j'entendis l'un deux engager la conversation:

"-La pluie ne cessera donc jamais ?" commença l'inconnu.

"-Patience Sacri ! patience !" rétorqua le Xélor.

Le Sacri semblait presser:

"-Bon ! Il est ou ce Iop ?"

Toujours aussi calme le Xélor répondit:

"-Il nous a dit de l'attendre ici. Il veut le retrouver."

Je me surpris entrain d'écouter plus attentivement la conversation en ignorant le bruit sourd du tonnerre et de la pluie. Que voulez dire le disciple du temps par "le retrouver"?

Le Sacrieur repris de plus belle:

"-Il a eu ce qu'il méritait, non ? Nous avons fait le nécessaire..."

"-Tu oublis un détail, il ne devait pas filé. Nous aurions dû le ramener, au lieu de ça, il s'est échappé."

"-Oui mais par ce temps nous ne le retrouverons pas. Iop pourra toujours essayer de le chercher. Et puis de toute façon il ne survivra pas longtemps vu les blessures que nous lui avons infligés."

"-Peu être, mais les ordres sont les ordres." Continua le Xélor avec un brin d'impatience dans sa voix.

C'est à ce moment là, que le Iop arriva pour rejoindre ses complices. Sa dragodinde ne tenait pas en place. Elle piétinait sur place le sol gorgé d'eau. Il l'obligea à l'immobilisation en tirant sur les rênes de l'animal, qui compris l'ordre, et ce soumis. Je sentais mes muscles qui me faisaient souffrir à force d'avoir la même position. Mais je devais rester camouflé. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là, j'avais perdu toute notion de l'heure.

"-Alors ?" Demanda le Sacrieur toujours aussi impatient.

Le Iop répondit, avec colère:

"-Pas retrouvé. Il ne perd rien pour attendre. Je le retrouverai. Allez on rentre je reprendrai mes recherches demain."

Le Xélor osa demander:

"-Que va ton dire dans notre rapport ?"

Je n'entendis pas la suite, ils éperonnèrent leur Dragodindes et partirent au triple galop.

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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime9/12/2009, 12:42

J'étais dégoulinante, la pluie refusée des moments d'accalmies. J'attendis que le groupe disparaisse totalement avant de me relevai. Mes muscles étaient endoloris vu mon immobilité, je leurs avaient fait endurer un long moment de contraction et j'eus du mal à me relever.
Et pourtant il le fallut bien. J'essayai de me détendre ce qui n'était pas facile vue la drôle de journée que j'étais entrain de vivre. Je rêvais de rentrer à la maison pour prendre un bon bain chaud et des vêtements propres. Peu à peu je sentis mes muscles se relâché. Lentement je me relevai, je fis quelques pas hésitant, puis retrouva l'équilibre assez rapidement.

Le vent repris par de puissantes bourrasques, l'orage toujours présent continuait son œuvre.
Chercher un familier au Coin des Bouftous, c'est comme cherché une aiguille dans une balle de foin. Je devenais de plus en plus nerveuse et inquiète.
De plus la conversation des cavaliers me trottait dans la tête et je n'arriver pas, ou plus à me concentrai dans mes recherches. Le dialogue avait été des plus bizarre, pas un instant ils ne s'étaient appelé par leur prénom. Juste le nom de classe, tout simplement comme si ils avaient eu l'impression d'être observé. Absorbé dans mes réflexions, je ne vis pas débouler mon familier qui venait à ma rencontre, je buttai contre lui et tomba.

"-Deux fois dans la même journée ça commence à faire beaucoup." grommelai-je.

Je regardais bworky avec colère et reproche. J'étais hors de moi, j'allais commencer à faire la moral à ce petit monstre. Mais, intérieurement un sentiment de soulagement s'installa en moi et je me ravisa. Enfin nous allions pouvoir repartir, car je ne ressemblai à rien à part peut être une serpillère gorgé d'eau.

Je vis que mon familier était inquiet, je ne l'avais jamais vu ainsi. Il bougeait dans tout les sens. Je compris que quelque chose lui avait fait peur. Je le suivis par curiosité. Une fois n'est pas coutume, c'est moi qui suivais mon familier.
Le flash des éclairs nous donnaient de la lumière par intermittences. Et la pluie tombait toujours drue comme si les Dieux pleuraient toutes les larmes de leur corps. Le vent collait mes vêtements froid contre ma peau ce qui me donnai la sensation d'être un glaçon ambulant. Le froid et une sensation vraiment dérangeante, rien de tel pour attraper la mort.

Bworky m'emmena rapidement près d'un bosquet. Un éclair et un horrible coup de tonnerre. A cet instant, je découvris un corps inanimé. Ma surprise fut complète.
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime23/12/2009, 17:04

Premier réflexe avant que la panique me gagne, prendre le pouls. Le corps était face contre terre, je m’apprêtais à tourner le corps lorsque j’entendis un murmure :

"-Quête…..Ne pas laisser tomber….Vengeance."

Bon me dis-je, il n’est pas mort.
Une pulsion m’incita à le mettre en sécurité très rapidement. Il me fallait le transporter. Mais comment ?

Je regardai ce qu’il y avait dans mon sac, il me restait plus que quelques cordes. Par chance un bûcheron avait dû passer par là dans la journée car des rondins de bois traînaient. Ce qui m’était suffisant pour construire une civière de fortune. Je ne maîtrisai pas encore mon métier de bricoleuse, mais ce fut en un temps record que je construisis l’objet.
Je regrettai amèrement qu’Orion ma monture ne soit pas avec moi.
Avec une de mes cordes c’est moi qui allai tracter la civière.

Mon cerveau, était en ébullition, je compris assez vite que la personne devant moi avait été battu à mort, et donc par conséquence je devais avoir affaire au fugitif, que le Iop, et ses comparses recherchaient. Il me fallait être prudente. L’urgence était de mener le blessé à l’abris et partir le plus vite possible de ce lieu. Au cas où les trois cavaliers ne revenaient avec du renfort.
L’obscurité de cette nuit allait m’arranger pour paraître presque invisible mais pas totalement. J’allais laisser des traces, et ça je ne voulais pas. L’inconnu continué à délirer, ce qui me fit pressais, je hissa cet homme avec le plus de précaution possible sur la civière.
Je priais ma déesse pour que ce brancard tienne le coup jusqu’au bout. Avant que je ne débute mon remorquage, je regardai bworky qui n’avait plus bougé depuis qu’il m’avait montré ça trouvaille.
Je lui donna une poignet de grandes feuilles et lui dit :

"-Il va falloir que tu m’aides, toutes traces de cette civière doivent disparaîtraient ainsi que les nôtres. Avec ces feuilles essayent de balayer du mieux que tu peux. Avec la boue qu’il y a sous nos pas ce ne devra pas être trop difficile Bworky." Mon familier comprit, tout de suite ce que je lui demandai.

Après une grande inspiration, je commençai à avancer, la pluie m’agacé car mes cheveux mouillés se collaient à mon visage, et ayant les mains prisent, je ne pouvais faire, que des mouvements de tête pour les chasser. Le sol était mou, et j’avais pour le moment un bon rythme et peu de difficulté à traîner ce poids derrière moi. Je n’avais aucune notion du temps qui défilait, mais une chose et sûre, c’est que la fatigue me gagna presque par surprise.
D’un coup je sentis mais forces faiblir, mes mains, étaient brûlantes du au frottement de la corde qui me mordait la peau. J’essayais de ne pas trop me concentrer sur les délires de plus en plus inquiétant de mon passager. Je me motivais avec la distance qu’il me rester à parcourir avant le Zaap, et je savais qu’il n’était plus très loin maintenant. Bworky s’appliquait dans son œuvre. Le résultat était satisfaisant et si le temps continuait ainsi, la nature fera le reste pour dissimuler notre passage avec notre clandestin.

Enfin je vis mon but. Je choisis nôtre destination, et j’arrivai à Koalak avec mon familier et le fugitif. Avant de reprendre la direction de la maison des Vicéraliennes, je m’attardai pour reprendre mon souffle et me dégourdir les bras.
Puis une fois moins courbaturer, je repris la route tout en me rassurant. Car mon objectif n’était plus très loin ce qui me permettait de puiser mes dernières forces pour emmener l’homme dans notre repère.

Encore une fois, je n’avais aucune idée de l’heure. Et j’espérais que les amazones ne soient pas présentes pour le moment, je ne souhaitai pas entrée dans des explications maintenant. Les derniers mètres furent tout de même les plus durs.
Mais j’arrivai enfin devant la maison aux allures paisible avec un faible rayon de lumière qui filtra derrière les volets.


Dernière édition par Nyaru le 7/2/2010, 20:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime6/1/2010, 20:48

Je déposai le blessé, avec douceur, sur le sol, près de la porte. J’avais décidé qu’il passerait le restant de la nuit chez les Vices.
Une fois la porte ouverte, j’entrais, une bougie déjà bien consumée était allumée sur la table, avec un couvert et une grosse soupière. J’en déduisis avec sourire que les filles avaient pensé à moi. Bworky rentra à ce moment la, je sortis de ma poche des noix et lui donna. Il les prit et sans demander son reste, monta à l’étage.
Ayant vérifié que tout était calme au rez -de- chausser, je sortis chercher la civière.
Mon regard scruta la nuit, je cherchais n’importe quel bruit ou ombres suspectes. La pluie avait enfin cessé, et l’orage changeait de direction. Seul le vent était encore présent. Pendant que je faisais entrer la civière dans la maison, celui-ci s’engouffra dans notre repère, l’air humide me donna des frissons, je me dépêchai de fermer la porte.
Ensuite je vérifiai que tous les stores du bas étaient tirés. Une fois l’inspection terminée je me détendis. Je soufflais deux minutes, un silence s’installa dans la pièce seule les gouttes de mes vêtements gorgée d’eau faisaient du bruit en tombant au sol.

Après ces événements, il me fallait procéder avec méthodes.
Le blessé se mit à délirer. Je pris la bougie, et m’approcha de lui. Mon cœur loupa un tour au fur et à mesure que je m’approchais. Je reconnus sans hésiter ce passe montagne, c’était celui de l’inconnu du matin même. Je restai immobile de stupeur. Dans l’état ou il était, il n’avait plus l’air aussi solide que dans la matinée. Il avait toujours sa capuche, mais je pouvais apercevoir ses vêtements déchirés et imbiber de sang par endroit.
Je décidais de mettre de l’eau à bouillir, pour pouvoir nettoyé les plaies. Pendant que celle-ci chauffée, je pris dans l’une des l’armoires toutes mes potions, et les misent à ma disposition sur la table.

En deux temps trois mouvements, je monta à l’étage pour changer de vêtements propres et surtout secs. Je fis le moins de bruit possible, une fois en haut pour ne pas réveiller les amazones. Ma connaissance des lieux, évita que je n’allume une bougie.

Je redescendis, alla surveiller mon eau, puis m’installa devant mon couvert et me servis de la soupe. La première gorger fut la plus salutaire elle me redonna, de la chaleur, estompa ma fatigue pourtant bien présente. Mais la nuit n’était pas finie.

Il fallait que je le dévêtisse, mes mains tremblaient, j’étais nerveuse à l’idée de voir enfin l’identité de mon percuteur. J’eu un moment (bref) d’hésitation. Je commençai par lui relever avec précaution son buste, lui enleva sa capuche et retira son passe montagne.
C’était la première fois que je voyais un disciple d’Ecaflip d'aussi prêt. Malgré ses yeux hagards, je vis la couleur verte émeraude à en couper le souffle. Je remarquais que finalement ces disciples nous ressemblaient beaucoup à quelques exceptions. Ce félin avait un côté mystérieux qui m’intriguais, il devait forcément caché quelque chose.
Je lui pris la température posant ma main sur son front, la fièvre s’amplifiait. Soudainement l'Ecaflip pris ma main, me regarda d’un air démentiel et inquiet. Me répéta les mêmes mots qui n’avait cessé de dire depuis que je l’avais trouvé. Je me dégageai avec douceur de sa poigne faiblarde.

J’entendis l’eau bouillir et le son me replongea dans mes souvenirs d’enfance lorsque mes parents recevaient de temps à autres des Allisteriens blessés. Ma mère effectuait les premiers gestes de désinfection et mon père soulager les maux grâce a ses potions. Ce souvenir, était si présent encore dans ma mémoire que je me rendis compte que j’allais reproduire les même gestes qu’eux. Ce qui me fit sourire. Je repris mon sérieux, et alla constater l’ampleur des dégâts.

Certaines blessures étaient profondes. Je lui administrai une de mes décoctions pour soulager sa fièvre. Une fois plus paisible, je désinfectai les plaies avec du gloutorhum.
Qu’avait pu faire cet Eca pour subir de telles barbaries ?
Les plaies étaient multiples. Une fois les pansements posés, je vérifiais sa respiration.
Elle était régulière la fièvre avait fini par tombée mais pour combien de temps ?

Je lui préparai un lit de bonne fortune, l’installa avec une bouillotte bien chaude. Je rangea mes affaires et m’installa près de lui. Je n’avais pas l’intention de dormir, je voulais surveiller l’évolution de son état. Pourtant je sentis mes paupières devenir lourdes et peu à peu je sombrais dans le sommeil.
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime16/1/2010, 20:00

Je me réveillai en sursaut assez régulièrement. Le sommeil ne voulait pas de moi, alors je contrôlai la fièvre du félin aux yeux verts, qui avait décidé de jouer avec ma patience.
Quand les degrés augmentaient, les délires étaient impressionnant. Certain moment je le crus complètement perdu. Les crises peu à peu se calmèrent et le visage crispé du félin se détendait.

Au petit matin, des pas résonnèrent dans l'escalier. Mais je ne réagis pas, emmitouflé dans ma couverture, j'avais la sensation d'être dans mon lit, bien au chaud.
Lorsque j'entendis un cri strident.

"-Un mâle ! Chez nous ! Nyaru !" Dit une voix, avec dégoûts.

Je sentis une main me secouer comme un bambouto. J'ouvris mes yeux faiblement, mes paupières refusèrent de s'ouvrirent entièrement.
Je vis, deux amazones, les bras croisés, et leurs visages fermés. Pas encore très réceptive, je les regardais d'un air embrumé.
Les deux filles me toisèrent, toujours les bras croisés pour l'une, et l'autre tapait du pied en signe d'impatience. Je restai silencieuse. Ma nuit n'avait pas vraiment été complète, et trop courte à mon goût.

Avant que je ne puisse répondre, l'Ecaflip choisi ce moment là, pour de nouveau faire une crise de délire. Je me penchai vers lui et compris qu'une autre bataille contre la fièvre était déclarer.
Les guerrières ne s'attendaient pas à ce comportement de la part du "mâle".
Toute deux comprirent de suite, que j'avais emmené l'Eca en urgence chez nous et pas par pur plaisir. L'une de mes compagne d'armes me proposa d'aller chercher une de ses amie Eniripsa.

"-Peut-on lui faire confiance à ton amie Eni ?" Demandai-je soucieuse.

"-Bien sur Nya ! Pourquoi cette question ?" Demanda t-elle presque blesser par cette subite méfiance.

"-Il faut que personne ne soit au courant que cet Ecaflip et ici. Il a des poursuivants. Ne me demander pas pourquoi, je n'en sais pas plus. L'Eniripsa devra tenir sa langue." Dis-je avec un air grave aux filles face à moi.

"-Elle l'a tiendra, je t'en fait le serment."

Rassurée par ses paroles, je laissai la jeune femme partir.
Tandis que l'autre, me proposa de rester près du souffrant pour que j'aille "m'occuper de moi" sois-disant. J'acceptai.
Pendant mon absence la guerrière, prépara un déjeuné, pour le disciple, qu'elle lui fit ingurgiter. Puis humidifia un linge pour rafraichir le visage du jeune mâle.

L'Eniripsa et l'amazone arrivèrent, lorsque je descendis. Après les salutations, je lui expliquais rapidement comment je l'ai trouvé en omettant beaucoup de passages. Ainsi que les manœuvres et remèdes que j'avais effectués. Elle m'écouta sans rien dire. Puis une fois mon récit finit.

"-Je vais voir ce que je peux faire." Me dit-elle en s'approchant de l'Ecaflip.

Mes deux amies, nous laissèrent. L'Eniripsa avait l'air soucieuse.

"-C'est un quasi miracle, ce que tu as fait-là. Vu l'importance de ces blessures, sans ton intervention, ça aurait était la fin. Mais regarde." Elle me montra du doigt une entaille plus profonde que les autres. "Celle-ci n'a pas été assez surveillé. C'est elle qui doit être à l'origine de cette forte fièvre persistante."

Je fus scotché par la rapidité du diagnostic. Elle sortit de son sac pleins de compresses, pansements et autres fioles, se mit à inspecter chaque plaies, en silence, le félin ne bronchait pas. Il était calme, voir serein. L'Eni, administra des onguents puis brisa le silence elle me dit :

"-Les blessures, ont étaient faites par un Iop."

Te me raidis "-Ah bon !"

"-Oui et il n'a pas était très tendre, un règlement de compte sûrement. Je soigne beaucoup de monde en ce moment, et je sais reconnaître ce genre de blessure. En plus les Bontariens sont sur les dents depuis quelques jours."

"-Que leurs arrivent t'ils ?" Dis-je avec une bonne humeur, car le fait de savoir que les Bontariens avaient des problèmes me donnais toujours le sourire.

La petite disciple vit mon sourire, ce qui la fit rire. Elle reprit ses soins et me dit :

"-Il va falloir, que l'Ecaflip reste immobile pendant un bon mois environs. Je vais te noter les potions à lui donner à ses repas ainsi que quelques plantes à lui administrer sur les plaies." Tout en me disant cela, elle avait sortie un grand parchemin avec un très belle plume de Bwak eau et nota la marche à suivre et me tendit le document.

Pour la remercier de ses conseils et sa prescription, je lui proposai de rester avec nous, pour boire une boisson chaude, ce qu'elle déclina poliment.
Avant son départ elle regarda l'Eca et ajouta :

"-Je reviendrais, le voir dans deux semaines. Et ne t'inquiète pas je ne dirais rien de ma présence ici."

La jeune femme me tendit la main que je lui serra avec gratitude, je la remerciai une seconde fois pour tout. De la fenêtre je regardais l'Eni s'éloigner.
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime23/1/2010, 20:38

J'avais eu du mal à convaincre notre meneuse, pour que l'Ecaflip reste chez Vices pendant sa convalescence. Je comprenais très bien ses craintes.
Après tout, ce n'était qu'un étranger à nos yeux et en plus de cela, un "mâle" de surcroit. Je dû promettre un certain nombre de chose avant qu'elle finisse par me donnai son accord. Comme de mettre les filles le moins possible dans mes histoires, être la plus discrète possible pour que personne ne sache la présence d'un étranger dans notre demeure.
Elle ma posa aussi ses conditions, le mâle (car elle s'obstinait à l'appeler ainsi) devra mettre la main à la pâte, quand il aura retrouvé ses esprits. Il devra accomplir les tâches ménagères ainsi que suivre nos entrainements au combat.
C'est après lui avoir certifié que je prenais toute responsabilité, que l'Enu me sourit enfin et me confirma son accord pour que le félin reste avec nous. Elle m'invita également à monter le lit, et le blessé à l'étage, pour qu'il ne soit pas vu, et pour que nous ne soyons pas prises au dépourvu en cas de visite surprise.

La première semaine, je m'étais quasi coupé du monde extérieur, pour soigner au mieux "mon protéger". Mon commerce de potion et ma cueillette passer au second plan.
Certaines guerrières ne me proposaient même plus de sortir en donjon, car elles connaissaient ma réponse du moment :

"-Non, pas maintenant, plus tard."

J'étais satisfaite, car mes efforts avaient payé, j'avais gagné la guerre contre la fièvre. Pour la première fois depuis cinq jours, le jeune disciple ouvrit ses yeux.
Il n'y avait plus aucune trace de douleur ou de démence dans ses prunelles. Il regarda autour de lui silencieusement, me regarda, une expression de terreur passa sur son visage. Affolé comme un chacha en cage, il bondit de son lit, mais trop faible pour quoi que ce soit, il s'effondra.
J'appelais une de mes comparses, et avec son aide, nous le remîmes au lit.
Toujours conscient, il ne dis rien, mais j'avais l'impression qu'il se sentait prisonnier. Alors pour le rassuré et lui montrai qu'il ne risquait plus rien, j'entrepris de lui raconter dans quel état je l'avais trouver, les précautions pour son transport et ou il se trouvait actuellement. Pendant mon récit, le visage de L'Ecaflip devint peu à peu plus paisible. A la fin, il inclina sa tête en me fixant en signe de remerciement. Mais je n'entendis pas un mot ni un son.

La seconde semaine, l'Eca retrouva la force de marcher, il se soignait seul maintenant et nous aidés dans nos différentes tâches.
Nous lui interdisions toutes, qu'il fasse un pas vers l'extérieur.
Je sentais qu'il ne supporterait pas bien longtemps le fait qu'il soit enfermer, mais il ne bronchait pas.

En milieu de semaine, des coups à la porte se firent entendre.
Ce jour là, nous n'étions que tout les deux dans la maison. Nous nous immobilisâmes.
L'Eca monta si rapidement, que je n'ai même pas eu besoin de lui demander de ce cacher.

Une fois seule, j'ouvris la porte.
Comme promis, la jeune disciple Eniripsa était sur le pas de la porte. La petite fée était tout sourire devant moi avec sa sacoche à la main.
Je l'invitai à entrée, après avoir refermer la porte, je la salua.
Je vis qu'elle cherchait le lit. Elle me fixa surprise, son sourire avait disparu, elle regarda une seconde fois le lieu vide.

"-Je suis venus pour rien ? Ton blessé et partit ?" me demanda t'elle sur un ton que je pris pour un reproche."

"-Non" lui répondis-je. "Les potions ont bien faient leurs effets, le blessé remarche seul maintenant, et les blessures se cicatrisent petit à petit."

"-Je peux le voir ?" me demanda t'elle d'un ton impatient.

Voyant mon air interrogateur, de ce changement d'attitude si soudain, la Nini s'excusa.

"-Désolée je suis pressée, j'ai une ou deux autres visites à faire par la suite."

Cette réponse ne me satisfais qu'à moitié, malgré moi je devenais méfiante. Peu être un peu trop, je me rassurais vite, car si l'Eniripsa avait parlé qu'un étranger se cachait chez nous, cela aurait fait longtemps que nous aurions eu des visiteurs. Même si j'essayais de me rassurer, mon instinct m'incitait à rester prudente.

"-Je vais le chercher."

Un sourire de la part de la petite fée accueilli ma phrase.

Je monta les marches, une fois à l'étage, je ne vis pas la moindre trace de l'Eca.
Je resta stupéfaite, mon cœur s'accéléra, je commençais à paniquer.
Ou était le félin ?
Je me forçais à reprendre le contrôle de moi même et de réfléchir au lieu de paniquer bêtement. Après une inspection rapide de la pièce, je vis que la fenêtre était fermé, donc il n'avait pas pris la fuite. Je compris que le matou devait se caché dans cette pièce.
D'un coup je souris et me dirigea vers mon lit. Je me mise à genoux, et tomba face à face avec les yeux vert.

"-Comme c'est aimable à toi de faire la poussière sous mon lit." Lui dis-je.

Il me regarda et souris.

"-Ne t'inquiète pas, la personne en bas et l'Eni qui t'as soignée. Elle devait repassé, elle veux juste voir comment ce passe ta guérison."

Il sortit de sa cachette, je ne pus m'empêchais de rire à sa sortie. Des mottes de poussières de part et d'autre sur son visage étaient accroché. Il s'épousseta rapidement et me suivit.

Quand nous arrivâmes en bas, l'Eniripsa avait sortie de petites fioles, sa plume et son parchemin. L'Eca regarda la petite Eni et j'aperçus sur le visage de "mon protéger" de la stupeur, il redevint vite maître de lui même.
La jeune lui proposa de s'assoir.
Pendant que celle-ci l'auscultai, je ne pus m'empêcher de demander :

"-Et ce normal, que les filles et moi n'avons pas entendu le moindre son de sa voix ? Est-il muet ?"

Le félin me regarda comme si j'avais dit une bêtise et la Nini rit au éclat. La petite fée me regarda et me répondit :

"-Non la voix de ce grand blessé, et des plus normal, je crois qu'il garde le silence par choix."

Je resta silencieuse jusqu'à la fin de la visite. Le félin me regarda d'un air penaud.

"-Bon et bien tout est en ordre, nous allons diminuer les doses." Dit l'Eniripsa en rangeant ses affaires.

Soudain, une amazone déboula dans la maison comme une furie.
Essoufflée, elle nous regardait tous les trois, un papier dans les mains. Après de multiples essaies pour prendre la parole, et voyant qui lui faudrait un peu plus de temps pour reprendre sa respiration, elle me tendis le papier.
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime21/2/2010, 00:03

Ce n'était pas une lettre, mais une affichette. Le portrait approximatif de l'Ecaflip y était représenter, avec une inscription en assez gros caractère :

Ce disciple Ecaflip est recherché par la Milice Bontarienne. Avis aux Aventuriers et Mercenaires. La Cité Blanche à besoin de vous ! 1 Million de Kamas pour sa capture.

Lorsque ma lecture fut terminer, je sentis mes jambes tremblées et ma tête tournée. Je m'assis sur le tabouret au plus près de moi.
La nini, fonça vers moi et sortit un fiole, qu'elle me fit sentir pour éviter mon évanouissement.

"-Par simple précaution." Précisa t-elle à mes compagnons.

Je gardais toujours mes doigts crispés sur le papier. La jeune guerrière vint me rejoindre et mit sa main sur mon épaule. Le félin s'approcha à son tour et me tendit la main en direction du document. J'hésitais à le mettre au courant tout de suite, ou garder l'information pour moi pour le moment. L'Eni intervint avant que je n'agisse.

"-Je doit y aller, ça ira ?"
Me demanda t-elle.

Je la regardais et acquiesça de la tête.

"-Bien ! Dans ce cas je file. Je reviendrais dans la semaine prochaine. Enfin! Si tu es toujours chez Vices."

L'Ecaflip lui fit signe d'approbation, l'Eniripsa après nous avoir saluer traversa la pièce sans un bruit, puis partit.
Une minute passa, qui sembla une éternité, sans aucun son dans la pièce, le temps était comme figé.
L'Amazone décida de rompre la première ce silence.

"-J'étais en infiltration à Bonta, quand je suis tombée sur ça!" Dit-elle d'un ton énervé en pointant du bout du doigt le papier était toujours en ma possession.

L'Eca me retendit la main pour la seconde fois.Je le regardais dans les yeux et après un long soupir de résignation, je lui donna le papier. D'un coup, les paroles du Iop me revinrent en mémoire et mon cœur se serra.
La guerrière me ramena à la réalité.

"-1M tu te rend compte ?" Dit elle en me regardant. "C'est que tu dois vraiment avoir foutue le boxon chez les Poolay". Dit elle en s'adressant à l'Eca d'une voix admirative. "De toute façon ici tu es en sécurité, et si il le faut nous te défendrons. Pas vrai Nya ?"
Avec ses paroles, la jeune fille avait un air résolu, et mimer les gestes d'un combat invisible avec son épee.

Essayant de cacher mes peurs, je répondis le plus calmement possible.

"-Bien sûre, il va falloir intensifié les entraînements pour que nous soyons pas prisent au dépourvus."


Pendant l'échange avec ma compagne d'arme, j'avais scruté le visage de félin pendant sa lecture. Il gardait un belle maîtrise de lui-même, mais ses yeux se firent plus durs et ses mains se crispèrent sur le papier, j'en déduisis à de colère .
Il sentit mon regard, se tourna en ma direction, et d'un coup fit volt face et monta à l'étage.

Le soir même, j'informais ma meneuse, elle ne fût qu'à moitié surprise par ma nouvelle.

"-Je sais, les nouvelles vont vite et ces affichettes sont déjà distribuées sur Astrub."
L'Enu fit une pause et me regarda un long moment sans autres mots. Puis repris son discours avec un ton plus maternelle.

"-Tu sais, il ne pourra rester indéfiniment dans nos murs. Certes, personne n'est au courant aucune fuite n'a été faite mais pour combien de temps encore ?"

"-Je sais dis je avec un soupir. J'essaye déjà de trouver, une solution, pour le mettre en sécurité. Je vais aller voir une amie neutre qui pourrait..."
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que l'Enutrof ma coupa.

"-Nyaru !" Dit elle sur un ton calme mais ferme. "Tu ne vas pas le protéger éternellement. Vu l'entraînement et la force qu'il possède, il est de nouveau prêt à reprendre son autonomie."

Je savait qu'elle avait raison, mais c'était plus fort que moi, rien que de savoir le félin dehors en danger m'horrifiais.

La conversation se termina. Chacune de nous retourna à nos occupations.
Dans la soirée, je rejoignis l'Ecaflip, et l'informa de mes intentions de le cacher en terrain neutre. Là, ou il ne risquait rien.
Car Amakna était une zone neutre est aucune fouilles, ou simple bagarre entre les deux camps n'était possible.
Comme depuis le début, lorsque je lui parlais, il m'écoutai avec attention, et comme chaque fois le silence fut ma seule réponse.
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime14/3/2010, 20:24

Le lendemain, les filles me mirent à la porte. Me promettant de surveiller mon protégé. Elles m'obligèrent à revenir qu'en fin de journée. J'avais donc une journée entière pour m'occuper.

Je pris le direction d'Amakna pour aller trouver mon amie neutre, et lui expliquer la situation actuelle, car malgré les arguments de ma meneuse la veille au soir, je me bornai à suivre mon idée.
La matinée était ensoleillée, j'avais décider de ne pas prendre ma monture.
J'arrivai sur Amakna, cette ville était beaucoup plus paisible qu'Astrub, le déplacement dans les rues était plus simple, les gens plus sereins.

J'atteignis rapidement devant la maison de mon amie. Une grande bâtisse aux allures solides se tenait devant moi. Je vis les volets fermés, et m'étonna que mon amie dorme encore. Je décidai donc de frapper sur sa grande porte massive. J'insistai, encore puis encore, à force mon poing était devenu rouge.

Un voisin sortant de chez lui, me vit et m'interpela:

"-Hey! ça ne sert à rien de persister, elle n'est pas là."

"-Ah!" Dis-je avec déception perceptible au son de ma voix.

Il rajouta:

"-Elle m'a prévenue qu'elle partait en mission."

"-Oh! Et vous savez pour combien de temps ?"

"-Elle est resté assez vague sur la durée de son périple, je l'ai vu partir hier au soir."

Une colère noire, m'envahis. Comment se fesait t'il que mes projets ne tenaient jamais... De rage, je fis volt face, et remercia à peine l'homme qui m'avais renseigner.
Mon plan tombé à l'eau, je n'avais plus de solution en tête. Rien.
Ma déception était grande, et ma frustration, aussi je me refusé de laisser mon Eca sans protection.

Je marchai mécaniquement en direction d'Astrub. Comme toujours les rues Astrub étaient encore peuplé d'apprentis ou de guerriers confirmé chacun avec des équipement plus ou moins sophistiqués.
Je remarquais une plus grande présence de mercenaires qu'à l'accoutumer. Ce qui me rappela aussitôt cette traque organiser par la cité blanche.
Instinctivement, mes pas se fesaient plus rapide.
J'arrivai devant la taverne d'Astrub.
Ma foie me dis-je en moi même, c'est un bon endroit pour me distraire et réfléchir.

J'entrai, une fois la porte ouverte un son bruyant arrivait à mes oreilles, des disciples de toutes classes discutaient, riaient, pariaient sur le prochain match de boufball, d'autres somnolaient, personne ne fit attention à mon entrée, pourtant, j'avais déjà la désagréable sensation qu'on me surveiller.
Je me dirigeai, vers le tavernier, lui commandai un grand verre de Lailait, il stoppa sa conversation avec un client pour me préparait ma commande, pendant ce temps là je repérai une table dans un coin plus tranquille ou je m'installai.

Il était rare de voir dans la même salle des Neutres, Brâkmariens et Bontariens sans qu'il n'y ai aucune provocation faite d'un camp à l'autre.

Une fois assise, j'observai la salle, mon impression était tenace, je me sentais épier. Le patron arriva avec mon grand verre, en me souriant.

"-Alors Nyaru, ça fait un bon moment que je ne t'avais pas vue, toi qui d'habitude viens chercher de l'eau pour tes potions."

"-Oui, c'est vrai, je sors peu en ce moment." lui répondis-je en lui rendant son sourire.

D'un regard taquin, il se pencha et mis ses deux mains sur la table prêt à recevoir toutes confidences.

"-Allez me dit-il un ton plus bas, avoue y a un mâle là dessous ? comme vous dites vous autres amazones."

Il me fit un clin d'œil comme pour confirmer la complicité d'éventuel aveux. Je le regardais et compris tout de suite que le tavernier avait détecté mon humeur plus que maussade. Je me mis à rire aux éclats, ce qui le fit sourire de plus belle.

"-Non" lui dis-je en lui tendant les kamas pour ma consommation, "je suis seulement préoccupé."

Il me remercie d'un clin d'oeil de nouveau et fit demi-tour.

La porte de la taverne s'ouvrit, puis claqua, les regards de toute l'assemblée allèrent vers le Iop, qui, entra dans la pièce. Il ne bouga pas de devant l'entrée et regarda d'un air grave toutes les personnes dans la salle, après un instant de silence tout le monde repris ses occupations, le Iop lui alla en direction du comptoir, il avait une démarche fière et une stature imposante, lui aussi commanda une boisson au tavernier qui revenait derrière son comptoir.

Perdu dans mes pensées je n'avais pas bien détaillé l'arrivant, quand mes yeux se posèrent sur lui, je sentis battre mon cœur à un rythme plus rapide, je me tassais malgré moi sur le tabouret. Je l'avais reconnue, c'était l'un des trois poursuivants de l'Eca.

Le Iop prit sa chopine et se dirigea droit dans ma direction, l'une des tables voisine étant vide c'est là qu'il choisit de s'installer. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder, il bu quelques gorgées, et nos regards se croisèrent.

Il prit la parole:

"- Il me semble que je t'ai déjà vu, disciple de Crâ."

J'étais sur mes gardes et répondis avec autant de précaution et décontraction que possible.

"-C'est possible , je ne retiens pas toutes les têtes." Je bu une grand gorgée pour clore notre conversation.

Il attendit que j'eus finis à mon grand désarroi.

"-Je sais qu'on s'est vu il n'y a pas si longtemps." Dit il avec insistance et je sentais qu'il chercher dans sa mémoire en quel lieu il aurait pu me croisé.

Je m'apprêtai à répondre lorsqu'il me mit l'affiche que je connaissais déjà, sous les yeux, je n'avais pas vu qu'il s'était rapproché de ma table, être si prêt de ce poolay m'horripiler.

"-On le recherche." Me dit-il d'un air grave, "Tu l'as vu dans les parages ?"

Je ne pris pas la peine de regarder, il devait me prendre pour une des leurs ou il me testait. J'allais lui répondre clairement que je n'était pas dans son camp, mais un voix intervint avant que je ne puisse ajouter mot.

"-Et même si nous savions quelques choses,Poolay, même pour une sommes rondelette, nous ne donnerons jamais aucunes informations sur un frère de la Cité Rouge."

La voix était dure et grave, ni le Iop ni moi même ne trouvions de qui provenait cette voix.
Certains Brâkmariens avaient entendu la voix eux aussi, et regardèrent le Iop d'un air cruel, je sentis la tension monter d'un cran, les Bontariens présents se placèrent derrière le fier guerrier.

Le tavernier voyant que la situation aller mal tournée intervint.

"-Hé oh on se calme, pas de grabuge en ces lieux." Il vint se mettre entre les deux groupes qui s'étaient former, puis continua à parler.

"-Allister vous à permis de poser vos affiches dans Astrub certes ! Mais les questions à mes clients ou aux gens qui sont dans les villes neutres, non!" Dit il d'un ton autoritaire.

Il regarda les deux camps et ajouta:

"-Soit vous buvez vos consommations et tout rentre dans l'ordre, soit je ferme pour aujourd'hui et je vais chercher la Garde Allisterienne !"

Après ces mots, certains retournèrent à leurs places, et d'autres partirent.

Un Xélor entra, je le reconnus aussitôt, c'était un autre membre du groupe des trois. Il avait l'air assez pressé, repérant le Iop il vint prêt de son supérieur, pour lui parler si bas, que personne n'entendit rien.
Le Iop me laissa l'avis de recherche sur ma table, me regarda une dernière fois, et partis avec le disciple du temps hors de la taverne.
Une fois les deux personnages partis, la tension se dissipa complètement.
Je me retourner pour trouver la voix qui m'avait en quelque sorte "sauver d'une mauvaise situation". Personne et pourtant ce n'était pas le fruit de mon imagination. Je n'avais pas été la seule à l'entendre, mais plus personne ne prêtait attention à qui appartenait cette voix.

Je finis par sortir de la taverne à mon tour, je fis une brève conclusion de ma journée, c'est à dire désastreuse, un véritable échec, je ne savais plus quoi faire, tout ce que j'avais entrepris n'avait aboutis.

Je me résolue à rentrer sur Koalak, c'est à ce moment là que je sentis une main se poser brutalement sur mon épaule. Et l'autre main sur ma taille.
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime10/6/2010, 19:26

Mon corps se raidit, les mains de l’inconnu m’emportaient avec force. Ne faisant aucune résistance, je suivais ses mouvements, je ne savais pas encore où il m’emmener, ma vue était comme trouble ce qui me déstabilisai. Dans ma tête, un seule et unique affirmation. Le Iop m’avait reconnue. Était-il possible qu’il avait ordonné à un de ses sbires ma capture et de m’emmener à la prison de Bonta, pour me faire parler ou pire encore ?
J’imaginais les différents modes de tortures des Bontariens. Ce qui me donnais des frissons.

L’allure de nos pas étaient lents. Depuis combien de temps marchions nous ? Impossible pour moi de le définir. Cependant la pression de ses mains qui m’emprisonnaient, épaules et taille, commencèrent à se faire moins forte.Mon regard allait droit devant moi, aucun son, ni le moindre bruit, n’étaient sorti de la bouche de mon assaillant. J’entendais juste sa respiration calme. Je voulais essayer de fuir, j’attendais juste le bon moment, un arrêt même.
Ce que j’attendais, arriva, au moment où j’allais tenter une attaque, les mains se retirèrent. J’étais libre à ma plus grande surprise. Ma vision redevenait plus claire, d’un seul coup. Je n’osai me retourner.

Un éclat de rire franc, rompit le silence, étonné d’entendre un rire, je tournais la tête. Un choc, se produisit quand je vis la personne en face de moi. Je restais purement et simplement statique, les yeux ronds, la bouche bée. Puis d’un coup, je me jetai dans ses bras. Comment était il possible que je n’avais pas reconnue ce rire.

"-Holà ! Doucement sœurette."

Mon frère, me serra contre lui, avec tendresse. Je le voyais peu dû à de nombreuses missions d’infiltration, qui lui étaient confiées, mais, à chaque retrouvaille, je savourais notre complicité retrouver. Il me regardait, avec un air narquois.

"-Je ne sais pas si je dois être fier de moi, ou peiner."

Je le regardais d’un air interrogateur ce qui le fit poursuivre.

"-Tu n’as pas reconnue, ma voix à la taverne ?" dit-il avec un faux air déçu. "En tout cas," poursuivit-il, "t’aurais du voir ta tête !" et il se mit à rire de plus belle.

Je le regardais s'esclaffée, j’aimais le voir rire, et j’étais heureuse de le voir, j’avais tout oublié l’espace de quelques instants.

"-C’était donc toi, cette voix." Dis-je avec un mélange d’admiration ainsi qu’une certaine frustration.

Frustré, car je ne l’avais absolument pas reconnu.
Voyant, ma mine boudeuse, mon frère, calma son hilarité, et m’expliqua qu’il revenait de mission, et qu’après avoir fait son rapport à son supérieur de Brâkmar, il avait décidé de sortir sur Astrub, et de boire un verre à la taverne. Quand il vit mon entrée, il décida de me faire une surprise et lança son invisibilité, mais il ne s’attendait vraiment pas de la suite. Son sérieux était revenu au fur et à mesure de sa vision de la scène.

"-Je n’aime pas ce Iop, mais pourtant, il a sentit comme moi ta peur, sœurette, c’est bien la première fois que je te voyais si mal à l’aise. Et il pense savoir aussi, comme moi, que tu caches quelque chose, qui peut-être peu l’intéresser."

Je le regardai, étonné et ne pus m’empêcher de lui demander :

"-Comment sais tu ça ?"

"-Figure toi, qu’avec mes différentes missions, j’ai l’habitude de décrypter le comportement des gens.
Et puis tu es ma sœur, je te connais.
En plus de ça, j’ai filé le Iop à ça sortie de la taverne. Il a demandé au Xelor de te suivre dès que tu sortirais de la taverne. Il lui à également ordonné de prendre le maximum d’information sur toi, qui tu fréquentes, et poser des questions le plus discrètement possible à toute personne te connaissant pouvant le renseigner.
C’est pour cela, que dès que je t’ai vu sortir, je n’ai pas pris le temps de t’expliquer, je t’ai prise contre moi de manière à pouvoir usé d’invisibilité d’autrui en espérant que tu me suives sans te rebeller...
Le Xélor, n’as pas vu ta sortie par chance, il donnait des instructions à ses hommes mais il s’en est fallut de peu."


Je compris que je lui devais une fière chandelle. Un seul et unique mot me vint.

"-Merci"

Le silence, s’installa. Nous marchions sans trop de destination précise, le soleil décliné à l’horizon, nous offrant un panel de couleurs rouge orangé, l’air ambiante se rafraichissait, il était plaisant de marcher, nos pas étaient silencieux, la cadence était régulière. De temps à autres et à tour de rôle, mon frère et moi nous retournions, juste par précaution.
Nous étions en pleine prairies d’Astrub quand mon frère me demanda un coin tranquille pour que nous puissions discutaient.

J’acquiesai, et l’emmenai non loin de là, sur la côte.
Cela me rappela quand nous étions petits, nous allions toujours au bord de l’eau, ont s’asseyaient, et à l’époque nous imaginions êtres "des grands", partant à l’aventure en quêtes de Dofus. Ce souvenir me fit sourire.
Les années avaient passées, mais je retrouvai facilement l’endroit qui lui n’avait pas ou peu changer. Mon frère reconnut le lieu rapidement et parut satisfait de revenir ici.

Une fois installés, nous primes dans nos mains une poignet de cailloux, le but du jeu était simple, qui de nous deux, enverraient le cailloux le plus loin possible dans l’eau. Sans trop de surprise, je savais qui mènerait le jeu.
Après plusieurs parties, sans me regarder, mon frère me demanda.

"-Et à moi, tu veux bien m’expliquai ce qui se passe ?"

Cette question ne me surpris pas, je m’y attendais. J’entrepris, de tout lui dire en essayant de n’oublier aucun détail. Il ne me coupa pas, hochant de temps à autres la tête en signe d’accord ou de désaccord. Une fois mon récit terminé, il était pensif.

"-Bien, bien, bien …"

"-Tu vas m’aider ?" Lui demandais-je avec espoir.

Espoir que je sentis revenir. Après tout mon frère devait avoir beaucoup de contacts dans la Cité Rouge, si quelqu’un était capable de cacher mon protégé, c’était bien lui.
Il me posa juste une question.

"-Pourquoi ne pas être aller à Brâkmar, et demander aide et protection ?" Me demanda t’il avec un soupçon de reproche. Tu aurais du faire ça sœurette ça t’aurais éviter bien des tracas.

Sa question me déstabilisa, car je n’y avais tout bonnement pas pensé, mêmes les Vicéraliennes ne m’en avaient pas parlé.
Je ne sus que répondre.

"-Hé, bien… Je t’avouerai ne pas y avoir penser... entre les soins et l’entraînement, les jours ont défilés. Aucune de nous et moi la première n’avons penser à prévenir quelques hauts gradés de Brâkmar."

Ma réponse ne l’étonna pas, il ne fit pas plus de commentaire. Il se leva. Je fis de même.
La nuit s’installa, encore timide, quelques étoiles arrivaient dans le ciel.

Après un bref silence, j’entendis ses mots.

"-Allons voir ce mystérieux Ecaflip."


Dernière édition par Nyaru le 13/1/2011, 15:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime22/9/2010, 23:09

Enfin de l’aide, je remerciais ma Déesse. Nous avions repris la route en direction du zaap le plus proche.

J'avais respecté ma parole, après une journée entière passé à l’extérieur, je rentrai chez moi à Koalak. J’avais hâte.
Déjà de présenter mon frère aux amazones, certaines le connaissaient, d’autres non.
Sur le chemin, voyant mon impatience, il crut bon de me rappeler qu’il ne ferait pas de miracle. Il voulait dans un premier temps s’entretenir avec mon protégé, enfin si l’Ecaflip acceptait de prononcer quelques mots. Ensuite le Sram aviserait.

"-J’en référerais à mes supérieurs, après notre conversation, lui et moi. Nya, nous sommes biens d’accord, je ne tente rien en solitaire, rien en duo avec toi non plus, cette affaire est trop importante pour que nous puissions gérer la situation seuls."

"-Oui oui ne t’inquiète pas, ce que tu vas faire déjà m’aide beaucoup."

Après cette mise au point, tout deux, entrions dans le portail à voile bleu. En une fraction de seconde nous arrivions à Koalak.
Il ne rester que peu de distance à parcourir. Mon pas malgré moi était plus rapide, j’étais à la limite du trottinement pour atteindre le repère des Vices & Râles.
Le toit de la maison était visible à nos yeux.


La scène que je vis, me stoppa net, devant nôtre porte, se tenait le Xélor, avec trois poolays qui l’accompagnaient.
Face à eux, la meneuse, les mains sur ses hanches, le regard plus que soupçonneux, était accompagné par deux, guerrières, qui, elles avaient les bras croisés, et leur regard étaient dédaigneux.
Je ne savais pas, depuis combien de temps, le tableau que j’avais devant les yeux durait. Mais il ne me plaisait guère.

L’air devenait électrique.

Mon frère, vint à ma hauteur, et m’incita à m’accroupir, ce que je fis sans broncher.
Il me chuchota à l’oreille :

"-Je nous mets tout les deux en invisible, attendons un peu comment va prendre la tournure des événements. Ils se croient en supériorités numérique. Quatre, contre trois. Si ça tourne au grabuge, nous interviendrons, ne t’inquiète pas soeurette."

Je fis un signe affirmatif en guise de réponse.

Nous nous approchions prudemment. A ce moment là, nous entendîmes, une voix, et son son, était un mélange de colère et d’outrance, ce qui inciter du respect rien qu'à l'écoute.

"-Non mais quel culot !! Je n’avais encore jamais vu ça ! Vous avez entendu la même chose que moi les filles ? Ces messieurs veulent, seulement entrer, et parler à une des nôtres. Tout ce qu'il y a de plus naturel."

Le rire de l’Enu retentit, mi-ironique, mi-nerveux. La réponse du Xélor ne se fit pas attendre, ce qui coupa la guerrière. La voix, du disciple du temps, était lente et traînante, il prenait un soin particulier à articuler.

"-Je sais très bien, que nous ne pouvons pas nous supportés. Mais ! Si vous nous laissez entrer, fouiller, ça montrera votre bonne foi. Si vous n’avez rien à cacher, vous n'avez rien à craindre, nous repartirons et vous n’entendrez plus jamais parler de nous."

A la suite de cet argument, il fit un sourire un peu trop sirupeux à mon goût.
Je n’en croyais pas mes oreilles. Un Bontarien, tapant à la porte d’une guilde aux couleurs de la cité rouge. Pour avoir des informations, décidément ses ailes blanches m’étonneraient toujours. C’était louche. En échos à mes réflexions, le Sram me chuchota :

"-Trop honnête…trop sincères, trop mielleux, trop...Quoi. A mon avis il prépare quelque chose, c’est vraiment de l'exclusif cette situation."

La voix de l’Enutrof, notre meneuse, se fit plus ferme encore.

"-Non, non et non ! Je ne vous ferais pas entrée !"
La colère monta au fur et à mesure.
"Vous !!"
dit elle en pointant son doigt sur le disciple du dieu Xélor.

"Me laisseriez entrée dans votre cité blanche, les portes grandes ouvertes ?!...Je ne crois pas ! Alors, je ne vous retiens pas."

"-Très bien..., si la politesse ne marche pas. Alors Brâkmariennes…."

Je n’entendis pas la suite, mon frère me tapotai l’épaule, et me désigna quatre autres ailes blanches dissimulées qui encerclaient mes sœurs d’armes.

"-Bon sang !! Nya ! C’est une embuscade !!" Hurla le Sram en attaquant le premier.




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Nyaru

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MessageSujet: Re: Une journée presque comme les autres.   Une journée presque comme les autres. Icon_minitime15/1/2011, 15:03

L’attaque de mon frère fut tellement rapide, qu’elle me surpris la première, les Amazones abasourdies, un bref instant, prirent chacune leur arme, pour parer les attaques.
Le Xélor, n’avait pas prévu l’intervention du Sram dans ses plans, il regardait les échanges de coups, je ne m’étais pas encore montré. Un bref moment il tourna le dos à la bataille, je ne compris que trop tard, qu’il était en train d’appeler du renfort. Il avait prévu de l’assistance. Il s’attendait à de la résistance de notre part.
Un groupe de milicien arriva au pas de course, ni une, ni deux, à mon tour, je pris mon arc, et lança une attaque explosive, la flèche toucha un milicien qui tomba à terre, les autres furent seulement étourdis.
Quand le disciple du temps m’aperçut, un sourire victorieux illumina son visage et un regard fier et déterminé apparut. Il me pointa du doigt.

"-C’est elle qu’il nous faut !"

A ce moment là, plusieurs groupes de miliciens arrivèrent. Je regardait mon frère, qui s’était débarrassé de ses assaillants, il aider maintenant une des Amazones qui était en difficulté.
Quand ils virent une autre vague d’ailes blanches, une de mes sœurs d’armes cria, entre deux attaques:

"-Mais il a constitué une armée ou quoi ?"

Le Sram ajouta:

"-Je ne pourrais pas tenir longtemps, il faut penser au repli sinon nous allons tous être capturés."

Les attaques devenaient de plus en plus nombreuses, intenses, nos forces s’affaiblissaient. Nos attaquants, nous forcèrent à nous rassemblés. Nous nous aperçurent très vite, que nous venions d’être encerclés.

A voix basse, mon frère nous parla.

"-Restons calme les filles, on va trouvé une solution pour sortir de là."

Ma meneuse lui répondit, d’un ton résigné

"-Cela ne sert plus à rien que tu nous rassures, nous savons toutes que cette bataille est perdue. Pour, une fois ses bons à rien ont étés les plus forts..."

Les miliciens avançaient lentement vers nous, ils resserraient le cercle. Les Bontariens avaient tous des regards haineux à notre égard. Le Xélor apparu devant nous avec son air satisfait et triomphant.
De sa voix haute et toujours aussi traînante, il donna ses ordres.

"-Désarmés-les ! Fouillés-les ! Attachés leurs les poignets !"

Se tournant vers ses hommes,
"La première vague peu rentrée sur Bonta. Les groupes de soutiens aussi d’ailleurs. Ne reste qu’avec moi, que la seconde vague."

Il désigna deux Crâ.
"Vous ! Prenez vos Dragodindes, partez en éclaireurs.
Je vous indique le chemin que nous allons prendre... Tout d'abord, prenez le Zaap, jusqu’aux Plaines Cania. De la bas, nous marcherons jusqu’à notre cité, sans prendre le chemin, c’est bien compris ?"
dit-il en regardant les deux archers.
"-Pas de chemin répéta-t-il, je ne veux pas prendre le risque d’être repéré par la population Brâkmarienne qui traîne sur les routes.
Partez ! Nous vous suivront d’ici dix minutes."


Les deux miliciens partirent. Entre temps, les troupes Bontariennes s’étaient éparpillées. Il ne resta qu’une dizaine d’hommes. Pour éviter toutes tentatives de fuite, chaque Brâkmariens avait un binôme à ailes blanches.
J’étais défaite, mais ne le montrais pas, j’avais tout fait de travers depuis le début. Décidément j’aurais du continuer m’a route le jour ou j’avais trouvé l’Ecaflip.

Arrivé aux Plaines, l’aube pointait le bout de son nez, nous marchions en silence. La rosé était fraîche, et abondante, signe que la journée allait être ensoleillé, et l’atmosphère lourde.

Le disciple du temps, qui menait la troupe fit un geste de la main, pour signaler à ses hommes un changement de trajectoire. Le convoi se dirigeait, vers les Bois de Litneg.
Derrière- moi, se trouvaient, deux miliciens qui fermaient le convoi.

"-Pourquoi nous à t’il fait passé par ce bois ?" demanda l’un paniqué."

"-Il veut sûrement prendre la porte Est, il souhaite rester le plus discret possible sur cette capture." Dit il tout en me poussant pour que je force l’allure.

"-Oui mais… Les Trools ?" demande le jeune homme inquiet.

"-Bah, on n’en croisera pas. Et puis, même si on en croiserait, à nous tous on parviendrait à le terrasser. Qu’est ce qui te prend de paniquer ainsi ? C’est ces ailes rouges qui t’impressionnent ?" Il se mit à rire, puis reprit son souffle pour finir. "T’as vraiment rien à craindre, on voit que t’es nouveau dans l'métier." Tiens, dit il d’un air moqueur à son collègue, nous y arrivons justement."

Nous connaissions tous cette forêt, très ancienne, surtout réputée dangereuse. Les Trools y vivent nombreux, ils ont la réputation d’être agressifs et protègent farouchement leur territoire.
Les oiseaux ne chantaient pas, le feuillage était tel, que la lumière du jour filtrait à peine. Un silence pesant régnait, j’entendais à peine nos pas sur la mousse où nous marchions.

Je me demandais à quoi mes compagnons pensaient à ce moment là. Ils devaient ressentir de la colère envers moi, et surtout regretter de m’avoir aidés, tout ça pour ce résultat.
La voix du Xelor me fit sortir de ma réflexion.

"-Encore une petite demi-heure de marche. Et vous ferait vôtre première nuit en cellule."

Brusquement, une flèche venant de nulle part, atterrit devant nos pieds, une ronce agressive jaillit du sol désarçonnant les cavaliers, qui tombèrent lourdement à terre.
La panique gagna tout le groupe, les attaquants étaient tellement bien dissimulés, que personne ne savait ce qu’il se passé. Une confusion totale.
Le Xélor à terre, hurla à ses hommes de nous rassembler. Ce qu’ils firent rapidement. Les miliciens recommencèrent leur technique de l’encerclement, sauf que cette fois les Poolays nous protégeaient.
Les flèches avaient cessés, aussi subitement qu'elles avaient commencées. Ils essuyèrent des attaques de ronces de plus en plus précise et puissante. Une de ses attaques réussis à nous toucher, la force de frappe était tellement puissante qu’elle nous propulsa hors du cercle.
Puis plus rien.
Le trou noir.


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