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 Ma vie [en plusieurs chapitre]

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Dalphira

Dalphira


Messages : 5
Date d'inscription : 02/11/2009

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MessageSujet: Ma vie [en plusieurs chapitre]   Ma vie [en plusieurs chapitre] Icon_minitime7/11/2009, 19:37

Chapitre 1



Il y a longtemps, encore quand j’étais encore petite, je vivais dans un petit village tranquille. Cet endroit est désormais connu sous le nom de l’ile des dragoeufs (ou l’ancien Amakna). Cet endroit était magnifique, bordé par les eaux de l’océan, l’île y était paisible. J’adorais cet endroit. L’air y était pur, l’herbe était douce et chaude au toucher et on y était loin de toute guerre. J’allais régulièrement regarder les bucherons au travail. C’était de toute beauté, des hommes travaillant s’y fort, compétitionnant pour savoir qui était le plus fort ou le plus agile. Un spectacle des plus séduisant pour une adolescente comme moi. Mon père en a même déjà surpris un tentant de me courtiser. Je me souviens encore de ses beaux yeux bruns qui brillaient la joie de vivre. Je me serais très bien laissé emporter par ses belles paroles. Mais mon père était un peu moins d’accords. Il me répétait sans cesse ‘’quand tu seras grande, ce sera un grand combattant que tu marieras ou bien un politicien qui à du cœur au ventre ’’. J’en avais que faire de ses histoires, c’était mon beau bucheron que je voulais moi. Sans me vanter, je faisais tourner les têtes à l’adolescence. J’avais de longs cheveux d’un blanc pur descendant jusqu’au bas de mon dos, une peau d’un teint de pêche, de grands yeux verts remplis de désir et une taille fine qui en jalouserait plus d’une.

Mon père était un disciple Cra avec de longs cheveux à la couleur de feu, une posture imposante, une voie qui respirait le respect et il était aussi tendre qu’un ourson. Il faisait craquer tout les dames du village ainsi que les plus jeunes. Mais jamais il n’aurait été s’aventurer loin de ma mère, il l’aimait plus que tout et il ne l’aurait jamais laissé tombé pour une autre. C’était un grand homme, un homme de cœur et de principe que personne ne pouvait contredire. Ma mère, elle, était une jolie disciple Iop. Sa taille de rêve et son regard séducteur avaient séduit mon père au premier regard et l’ont toujours séduit, peu importe le temps passé ensemble. Elle aussi avait de longs cheveux d’un blanc éclatant, c’est d’elle que je dois tenir cela. C’était une femme forte, quand elle disait non, c’était non un point c’est tout. Mais elle adorait les enfants, c’est elle qui s’occupait de la plus part des enfants du village pendant que leur parent s’occupait à ramener le pain sur la table. À longueur de journée elle les divertissait, jouant à des jeux, leur apprenant quelques mystères de la vie et en leur faisant cuire son fabuleux gâteau à la gelée rouge. Quel délice c’était! J’avais des parents formidables et jamais je ne m’en serais séparée.

Mon père était chef du village, il rencontrait régulièrement des gens importants venant de Brakmar, Bonta et du roi Allister lui-même. Les représentants des capitals étaient des hommes important qui venaient régulièrement tenter de convaincre mon père de rallier son village à leur cause. À chaque fois ils repartaient, bredouille. Mon père voulait que son village soit libre et loin de la guerre. ‘’Trop d’enfant ici pour que la guerre vienne détruire notre tranquillité ’’ se répetait-il sans cesse. Je m’amusais régulièrement à faire du charme aux soldats accompagnent les représentants des capitals. Je trouvais amusant de les voir tenter de garder leur calme et position pendant que je leur lançais des regards aguichants. Mais tout cela pour moi n’était qu’un jeu, mon homme à moi, c’était Ludovik le beau bucheron. Il était craquant! Chaque jour il allait me cueillir de belles fleurs. Tous les soirs, il venait me chercher chez moi pour aller regarder le coucher du soleil. Le moment que je préférais était les cinq dernières minutes où je faisais semblant de m’être endormi sur son épaule ou sur son torse. Il était l’homme de ma vie, il était mon bucheron. Un jour, comme d’habitude il venait me chercher le soir pour regarder le coucher du soleil, mais plutôt que de m’amener la où on avait l’habitude d’aller, il m’amena dans sa maison. Avant de rentrer, il me banda les yeux avec un doux tissu. Aussitôt entrer il me dirigea et m’assied sur un confortable banc rembourrer de laine de bouftou. C’est là qu’il retira le bandeau sur mes yeux. Il faisait noir dans la pièce et je ne pouvais rien y voir autre que le beau Ludovik. Il prit ma main et y glissa doucement une magnifique bague ornée d’un petit cristal. J’avais les larmes aux yeux, il venait de le faire, il m’avait demandé en mariage. Je ne savais que trop dire, qu’est-ce que mon père allait dire. Ludovik répondit aussitôt à mon questionnement en allumant une bougie. Ma mère, mon père et les parents de Ludovik était présent dans la pièce caché dans l’ombre qui y reignait quelques secondes plutôt. Je n’arrivais pas à y croire, mon père avait accepté que Ludovic m’épouse et il semblait ravi. Ce n’était pas l’heure aux questions, mais plutôt à la fête.

Le lendemain, sept hommes sont venus à la maison, ils disaient venir du temple osamodas. Ils étaient tous habillés de longues toges noir et bleu marin qui recouvrait tout leur corps, pas d’exception. Leurs capuchons cachaient une partie de leur visage alors on pouvait mal discerner qui nous parlait réellement. Ces hommes, à la voix solide et forte, venaient annoncer une mauvaise nouvelle. Ils nous expliquèrent que le village était sur le point d’être détruit. Osamodas lui-même était entrer dans un état de rage, car autrefois, là où le village était placé, plusieurs de ses dragons y vivaient dans des souterrains et sur les terres et suite à des expériences de ses propres disciples les dragons ont cessé de procréé, tuant ainsi une espèce entière créée de la main d’Osamodas. Les disciples nous avertirent que les créatures étaient sur le point de se réveiller sous le commandement d’Osamodas et détruiraient tous sur leurs passages. Mon père refusa de faire évacuer son village pour une légende stupide et invita les disciples Osamodas à retourner d’où ils venaient.

Enfin, le grand jour arrivait, mon mariage avec Ludovik. L’endroit était super. Ils avaient préparé cela là où moi et Ludovik allions voir le coucher du soleil. La dentelle blanche était à l’honneur. Partout où l’on regardait, de grandes bandes de dentelle étaient placées et rendaient l’endroit merveilleux. Digne d’un rêve de princesse. Dans ma grande robe blanche que ma mère m’avait donnée pour l’occasion (celle qu’elle portait à son mariage avec mon père) je m’avançais vers lui, mon bucheron, mon amour, Ludovik. Je pouvais vois ma mère pleurer à chaude larme et je pouvais deviner les menaces que mon père avait faites à Ludovik à son regard. J’imagine ce qu’il lui avait probablement dit, cela devait être quelque chose du genre ‘’si tu lui fais du mal, c’est moi qui te casserai les jambes et te donnerai à manger aux bwork’’ et dieu seul sais qu’il aurait été capable de le faire. Ludovik, qui m’attendait en avant accompagné du prêtre, me regardait m’approcher de lui dans ma grande robe. Il était ébloui et me chuchota sans cesse comment il me trouvait belle.

C’est là que le carnage se produisit. Un cratère se créa sous les pieds de Ludovick et fut agrippé par une patte écailleuse et griffue sortant de ce même cratère. Je me rappelle encore le cri de douleur de Ludovik et le sang jaillissant de sa bouche avant de s’évanouir au sol et se faire trainer à l’intérieur du cratère pour ne plus jamais le voir. La scène était horrible. L’assemblé était silencieuse, stupéfait et surpris, personne ne savait, ce qui venait de se passer. Puis, plusieurs autres cratères se formèrent et les créatures pointèrent le bout de leur nez. Des dragons, tout aussi voraces les uns que les autres nous regardaient sagement et patiemment. Encore une fois, personne ne bougeait. Puis soudain, ils commencèrent leurs attaques définitives. Attanquant, blessant et tuant sans vergogne.

À suivre…[u]
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Dalphira

Dalphira


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Date d'inscription : 02/11/2009

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MessageSujet: Re: Ma vie [en plusieurs chapitre]   Ma vie [en plusieurs chapitre] Icon_minitime20/11/2009, 11:45

Sentant la peur et l’angoisse monter en moi, j’étais figée de terreur. C’est ma mère qui vint me tirer par le bras quelque seconde avant que l’une de ces créatures, m’ayant prise en charge, puisse m’atteindre et me mordre quasi mortellement. Au moment où il fermait la bouche, me croyant dans sa ligne, j’ai peu sentir le déplacement d’air causé par la vitesse de la fermeture de la gueule du dragoeuf. Jhezabel (ma mère) se faufila entre les gens, me tirant par le bras, elle me tira jusqu’à la taverne du village. Elle était autant troublée que moi, mais ne le montrait pas trop. En tant que femme du chef du village, elle devait montrer l’exemple et être forte.

Jhezabel, un modèle de mère.

Ma mère est la plus forte des femmes que j’ai vues dans toute ma vie. Elle avait un caractère solide et une sagesse inébranlable. Elle avait un grand cœur rempli de compassion et de désir d’aider son prochain. De longs cheveux blancs, aussi doux que la soie, descendaient de sa tête pour parcourir son corps jusqu'au bas de son dos. Ses deux grands yeux bleus, remplis de désir, pouvaient faire craquer plus d’un homme. Sa grande tunique blanche, ornée d’une croix noire, descendait juste assez pour cacher ses petites fesses.
Ma mère était assise dans les premiers rangs durant le mariage. Elle était resplendissante, j’aimerais tant avoir autant de charme qu’elle quand je serai plus vieille. Elle me regardait. Elle avait l’air si fier de moi. Soudain, elle devint sur ses gardes, elle avait un pressentiment. Elle regarda discrètement partout, ne négligeant aucun recoin, elle surveilla les environs. Mon père se tourna et la regarda d’un air suspect.

- Que se passe-t-il Jhezabel? Lui chuchota mon père.
- J’en sais rien, j’ai un mauvais pressentiment c’est tout. Dit-elle un peu nerveuse.
- C’est probablement que le stresse qui t’agite autant, ce n’est pas tout les jours qu’on voit notre fille se marier. Rétorqua mon père en me regardant.

Ces paroles venant de mon père ne la rassurèrent pas une miette. Elle se contenta de lui afficher un sourire puis continuer d’inspecter les lieux. Elle arrêta son regard sur Ludovik. Sera-t-il assez fort pour ma fille, pour la défendre elle et ses futurs enfants. Ludovik est un homme solide se dit-elle, il a un bon travail et grâce à cela, il rapportera, sans problème, le pain sur la table chaque soir et même plus encore. Il est charmant et a un grand cœur. Elle a su trouver un bien bon homme pour elle. J’aurais été plus jeune et sans époux, je crois que moi aussi j’aurais eu l’œil sur lui. C’est bien ma fille à moi, elle aime le même type d’homme que moi.
Jhezabel portait son attention sur Ludovik quand soudain, elle sentit une légère vibration au niveau du sol. Elle sortit aussitôt de ses rêveries et se concentra sur cette vibration discontinue. Plus elle se concentrait, plus qu’elle soupçonnait pas, une, ni deux, mais des dizaines de sources à cette vibration. Elle remarqua que cette agitation remontait à grande vitesse vers la surface. Les vibrations devint bruit, les calmes des gens devint un stress intense à se questionner d’où provient ce bruit, la joie fit place à la peur.
Un cratère de forme conique concave se forma rapidement sous les pieds de Ludovik. Il n’eut pas le temps de réagir qu’une patte griffue et écailleuse lui agrippa le pied et le tira de force vers le trou qui venait de se former. Jhezabel sauta de sa chaise, mais n’eut pas le temps de se rendre que le mal était fait. Ma mère était désarmée et ne savait que faire. Elle venait de voir Ludovik, l’amour de sa fille, mourir devant ses yeux.
Les invités, affolés, furent pris de panique et coururent de tout sens. C’est à ce moment que d’autres cratères se formèrent au sol. D’autres dragoeufs en sortirent et s’attaquent aux gens. Jhezabel porta un regard rapide sur moi. J’étais figée par la peur et un dragoeuf s’approchait de moi. Le dragoeuf prit bien le temps de me viser puis sauta gueule ouverte vers moi. Il était prêt à me mordre. Ma mère sauta une fraction de seconde après lui. Elle tendit le bras pour agripper le mien et me tira juste à temps. Le claquement de la gueule du dragoeuf produisit un léger déplacement d’air que je pus sentir sur ma joue. Des frissons parcoururent le long de mon dos, je réalisai qu’il devait être tout près de moi si j’ai réussi à sentir l’air bouger. Ma mère me traina de force parmi la foule et les créatures, évitant de peu les attaques de ces dernières, elle m’amena vers la taverne. Là, elle pourrait aller chercher ses équipements. Elle gardait ses vieilles choses dans le grenier de la taverne. La porte du grenier était verrouillée et seulement les propriétaires de l’établissement des lieux avaient les cles, soi, mon père et ma mère. Elle alla derrière le long comptoir, où mon père servait les clients habituellement, et sortit d’un tiroir une clef. D’un pas rapide, elle monta au grenier et se posta devant la porte de la pièce où étaient ses choses. Elle tenta de déverrouiller la porte, mais le stress prit le dessus sur son calme. À peine elle avait entrée la clef dans la serrure qu’elle l’échappa au sol. Tremblante, elle se pencha et récupéra la clef. Cette fois, elle déverrouilla la porte puis entra dans la pièce.
Jhezabel se précipita vers un coffre empoussiéré et l’ouvrit. Elle en sortit une magnifique épée du coffre. Son épée. Avec cette arme ma mère en avait tué des créatures dans son jeune temps, avant que je sois de ce monde. Elle l’avait fabriquée à partir de ressource rare récoltée sur des créatures sanguinaire et cruelle.
Elle empoigna son arme et redescendit les escaliers. Elle s’attaqua à un dragoeuf qui venait de traverser la porte afin d’entrer dans la pièce. En faisant de grands arcs dans les airs avec son arme, elle se précipita sur le dragoeuf. Elle lança sa première offensive avec un grand coup porté à la verticale. Elle fit aussitôt un grand arc avec la pointe de sa lame dans les airs avant de la redescendre et assener un autre coup à la verticale cette fois-ci. Le dragoeuf tomba raide mort sur le dos. Jhezabel le sortit le plus rapidement possible de la taverne et referma la porte d’un claquement sec.

- Chérie! Chérie?! Tout va bien? Me demanda-t-elle
- Où est Ludovik… lui répondis-je.
- Ma chérie… Ludovik il est…

Ma mère ne savait pas trop quoi répondre. Comment annoncerait-elle à sa fille que son amoureux venait de se faire massacrer par les créatures qui rôdent à l’extérieur.

- Ludovik est mort… Je suis désolée de t’apprendre cela ma petite.

J’éclatai aussitôt en sanglots, je ne pouvais pas me cacher moi-même la vérité. Je l’avais vue mourir à quelques pas de moi. Ma mère s’approcha de moi et me prit dans ses bras pour me réconforter un peu. Puis elle se recula.

- Dalphira, je sais que c’est pénible, mais il faut sauver les gens à l’extérieur. Ce sont les habitants du village, nos amis et notre famille, dit-elle avec assurance, je vais les chercher et les ramener ici. Pendant ce temps, toi, barricade toutes les portes et les fenêtres.
- Mais…
-Il n’y a pas de ‘’mais’’, on a pas le temps, il faut agir. Me rétorqua-t-elle

J’eus à peine le temps de lui répondre qu’elle avait déjà passé la porte et se dirigeait à la rescousse des habitants du village.

À ce moment, un feu brûlait en elle. Elle avait abandonné la vie d’aventure, à parcourir les donjons à la recherche de trésors ou terrasser les créatures qui hantaient les villages. Depuis vingt ans elle n’avait pas reposé la main sur sa vieille épée. Elle s’avançait vers les dragoeufs d’un pas assurer et les détruisait d’une main agile. Je pouvais la voir au loin par la fenêtre, elle était digne des guerrières de légende. Entre chaque coup porté à l’ennemi, elle se recula élégamment comme si elle dansait puis revenait à la charge d’une vivacité incroyable.
Au loin elle vit mon père protégeant trois personnes derrière lui. Il accueillait les dragoeufs à grand coup de marteau. Sept dragoeufs entouraient mon père et ses protégés. Concassant les os des dragoeufs à chaque coup porté, il les retenait bien, mais pour combien de temps? Ma mère se précipita à la course vers mon père. Elle assena un coup d’épée au dragoeuf devant elle afin de passer. Le coup fit reculer le dragoeuf, il en resta même quelque peu assommé par le coup qu’il reçut de plein fouet sur le crâne. Ma mère rejoignit mon père au centre et se posta en position d’attaque.

- Il y a longtemps que je ne t’ai pas vu comme ça toi. Lui dit-il.
- Ouais bah, j’me suis dit que c’était le bon moment aujourd’hui pour voir si je savais encore me battre, lui répondit ma mère. D’ailleurs toi, tu n’as pas été chercher ton arc dans le grenier de la taverne?
- C’est là que je me rendais quand j’ai vu les dragoeufs s’attaquer à ces gens. Dit-il en pointant le groupe qu’il protégeait. Je vais m’y rendre tout de suite après.
- D’accord, amène ce groupe avec toi, Dalphira barricade présentement la taverne. On va s’en servir comme refuge, lui indiqua Jhezabel.
- Oui bonne idée!

Ma mère se chargea des dragoeufs pendant que mon père se faufila avec son groupe entre les dragoeufs trop occupés par ma mère. Le groupe passa sans une égratignure. Ma mère commença son offensive vers les dragoeufs. Toujours avec la même élégance au combat, elle tua férocement six dragoeufs, mais au moment de se retourner pour s’attaquer au dernier, elle reçut un coup de patte griffu au niveau des yeux. Elle tomba aussitôt au sol en perdant son épée quelques mètres plus loin. Elle était couchée à plat ventre sur le sol et avait une étrange douleur à la figure. Elle se releva quelque peu, s’appuyant sur ses bras et ses genoux, puis ouvrit les yeux.
Il faisait noir, elle ne voyait rien et pourtant c’était le jour encore. Elle se retourna sur elle-même et se laissa retomber sur le dos. Elle était faible et ne voyait absolument rien. Elle posa sa main tremblotante sur sa figure. Il y avait une sensation douce et chaude quand elle touchait son visage de ses doigts. C’était doux comme du liquide et c’était chaud. Elle avait mal, mais le mal changeait peu à peu de place pour se concentrer au niveau des yeux.
Un liquide doux et chaud accompagné d’une douleur intense…
Elle n’eut le temps de réaliser ce qui lui arrivait, que quelque chose de pointu s’était posé sur elle. Des déplacements d’air se firent rapidement sur son visage comme si quelqu’un ou quelque chose respirait près d’elle. L’odeur que dégageaient ces déplacements d’air était atroce. Puis entendit quelque crier de pleins poumons près d’elle et la chose pointue qui était sur elle fut délogée.

- Ma chérie! Lui dit mon père
- Jason… Je ne voie plus rien… j’ai mal à la tête… que ce passe-t-il… balbutia ma mère
-Non de Cra… Tes yeux! Sanglota mon père.

Ma mère sombra aussitôt dans l’inconscience. Mon père la prit dans ses bras et se dirigea vers la taverne, là où il avait été porté plusieurs personnes quelques secondes plutôt. En chemin il posa un regard sur le visage de sa douce. Elle était ensanglantée. En utilisant sa toge, mon père épongea le visage de ma mère. C’est avec horreur qu’il vit que le dragoeuf qui l’avait atteint au visage, lui avait sauvagement démoli les yeux…

Ma mère,
Ma première mentor,
Ma meilleure amie,
Ma source d’inspiration,
Cette créature venait de la blessée à jamais…


[À suivre…]
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