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 Cri de guerre, cri d'amour.

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Desgarruna

Desgarruna


Messages : 1
Date d'inscription : 17/07/2011
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MessageSujet: Cri de guerre, cri d'amour.   Cri de guerre, cri d'amour. Icon_minitime31/7/2011, 01:29

«Oh mais vous lâchez jamais l'affaire hein?!» dis-je de mauvaise humeur.

Je faisais face à une agression multiple de miliciens juste devant l'une des portes d'entrée de Bonta. Mais je n'avais pas le temps de m'occuper de cette chair à canon. Je regardais mon parchemin enchanté et vis que ma traque allait bientôt rejoindre la milice et être hors d'atteinte. Je devais faire vite.
Je dégainais ma lame et chargeais les miliciens qui firent de même. Je me retrouvais nez à nez avec le premier de la file et tout content de moi, lui lançais un sourire idiot.

« Qu'est ce que...?! » dit-il, avec un air bête, comme si il avait vu une courgette chevaucher une banane.

En l'espace d'une seconde j'avais disparu. J'ai utilisé mon bond du félin qui me permettait de me déplacer très rapidement sur de très courte distance.

« Derrière nous ! » s’écria l'un d'entre eux.

Mais il était trop tard. J'avais complètement disparu de leur champ de vision et me dirigeais vers le centre ville de Bonta pour intercepter ma traque. Ma course folle effrayait les habitants qui ne cessait de crier aux gardes mais j'étais de toute manière bien trop rapide pour la milice de base.
J'étais tout proche, je voyais ma traque devant moi à une vingtaine de mètres. Je mis ma main à la poche et sorti une carte de mon jeu ayant le feu pour symbole : je m’apprêtais à lui porter un Topkaj par derrière quand soudain :

- « Tu n'iras pas plus loin Brâkmarien ! »

Je vis une flèche arriver tout droit sur moi et lançai la carte que j'avais sorti plus tôt contre celle ci n'ayant pas d'autres choix. Les deux projectiles s’annihilèrent.

- « Oh ??? Tu vises plutôt bien jeune ecaflip ! Je suis certain que tu aurais fait un bon disciple de crâ ! » dit la même voix.

Je tournais ma tête en direction de la voie et je vis un crâ sur le toit d'une maison. Ma traque voyant mon regard meurtrier se porter sur elle compris immédiatement le sens de ma présence et entra apeurée dans la milice tandis que les miliciens m'encerclèrent.

« Putain, c'est foutu... » dis-je dégoutté à basse voix.

J'avais encore loupé une traque, la neuvième de la journée.

« Arrêtez le ! » ordonna le crâ à la milice.

Je n'avais pas réussi à faire couler le sang ennemi de toute la journée, ce qui pour moi, un guerrier de Djaul était déshonorant. Je portais alors mon regard sur le crâ, décidé à le faire payer, car après tout c'est à cause de son intervention que ma traque avait filé.

« M'arrêter ? » dis-je en regardant le crâ avec sourire. J'avais encore une fois disparu avant d'être attrapé par la milice grâce à mon bond du félin que je maîtrisais à la perfection et je fis mon apparition sur le toit, nez à nez avec le crâ, ce qui le surprit un peu.

« Rapide... Je vois que tu n'as pas peur de rien. Oser se présenter comme ça en face de moi. Sais-tu seulement qui je suis ? Je suis... » Je l'interrompais.

« Oui je sais qui tu es. Tu es mort. »

Cela fit rire le crâ.

« Hahaha ! Beau sens de l'humour. Tu es très arrogant pour un jeune guerrier, c'est pourquoi tu vas mourir ici ! »

Il prit de la distance d'un énorme saut en arrière tout en brandissant son arc, s'apprêtant à m'envoyer une flèche de plein fouet.
Avant qu'il ait le temps de faire quoi que ce soit, un chaton sortit de nul part lui bondit dessus et lui griffa le bras. Surpris il lâcha son arc.

« Arghh ! D’où il sort lui ? »

« C'est une de mes invocations. »

« Mais quand... ? »

« Quand est ce que j'ai eu le temps de l'invoquer ? Bien avant de pénétrer dans la cité » dis je avec mon sourire satisfait habituel. « Je ne prévois jamais rien à l'avance d'ordinaire... sauf dans un combat. Je suis peut-être jeune et arrogant comme tu dis, mais je ne suis pas stupide.»

Désarmé, je fonçai vers lui et lui portai une griffe de ceangal fatale. Il chuta du toit et s'écrasa au sol.

« Bon je n'ai pas le temps de m'attarder ici, j'ai déjà assez fait de bruit. Des hauts gradés risquent d'arriver d'un moment à l'autre. » dis-je à mon chaton. « As-tu trouvé un chemin sûr pour s'enfuir ? »

« Meoww. »

Il partit dans une direction en sautant de toit en toit et je fis de même.
Quelques minutes plus tard nous étions à l'extérieur de la cité, dans le bois de Litneg. A partir de là nous n'avions plus rien à craindre. Ces bois sont très peu fréquentés à cause de la forte présence de Trooll.

« Bordel ! Ça m’énerve ! Neuf traques aujourd'hui et pas une seule d’abattue ! Puis il va faire bientôt nuit... »

Je longeai le massif de Cania et traversai les landes de Sidimote dans le but de regagner Brâkmar.

Rien à signaler sur la route, j'avais l'impression que ma mauvaise humeur se faisait sentir et effrayait les quelques kanigrous et ouginaks qui s'éloignaient de mon passage.

J'arrivai enfin à la porte de Brâkmar. Comme d'habitude la sentinelle de la porte est endormie et les autres se saoulent à la taverne, n'importe qui pourrait rentrer.
Je traversais les rues de la cité afin de rejoindre la milice. Elles étaient vident, comme d'habitude. C'était l'une des raisons pour lesquelles j'aimais Brâkmar, son silence était reposant et je pouvais me promener la nuit dans les rues sans être dérangé.
J'arrivai enfin à la milice. Plusieurs voix retentirent lorsque j’ouvris la porte.

« Hey ! Desga, comment tu vas ? »
« Ho le matou, viens donc boire une bière avec nous ! »
« Desgaaaaaaa !! »

Mais je n'étais pas d'humeur, j'ignorai tout le monde et me dirigeai vers Emma Sacre.

« Ah tiens ! Desgarruna, j'ai une autre traque pour toi. » me dit-elle.

Je me tenais devant elle, bras croisés, et fouettais le sol avec ma queue, agacé.

« Dis moi par hasard ? Est ce que celle ci est fuyarde comme les autres ? Non parce que courir toute la journée après des lâches c'est pas amusant !»

Je tapais du poing sur la table quand soudain une voie charismatique et qui inspirait le respect retentit. La milice bruyante devint silencieuse. C'était Oto Mustam.

« Belle attitude jeune surineur, j'aime cet esprit. Tu viendras me voir demain matin, j'ai une mission importante pour toi. Et crois moi, tu y croiseras tout, sauf des lâches.»

Il partit aussi vite qu'il fit son apparition et la milice redevint bruyante comme à son habitude comme si rien ne s 'était passé. Et ne manqua pas de me charrier.

« Ouahh ! Le chacha à son grandissime maître, une mission importante voyez-vous ça ! »
« Héhé, dis moi Desga, Oto t'as dans ses petits papiers, tu fais de la lèche ou quoi ! Hahaha ! »


Je sortais de la milice sans me soucier de ces ivrognes et me dirigeais vers la taverne du Bwork pour m'acheter du lailait, n'ayant pas envie de consommer à la milice et de me faire taquiner.

« Ah merde... j'oubliais que j'ai laissé ma bourse à la banque avant de partir traquer... » me dis-je à basse voix.

Je me dirigeai donc vers la banque qui se trouvait juste à côté.
Une fois devant, j’aperçus une crâ assise devant la statue de la banque ce qui m'étonna. A cette heure ci il n'y avait personne dans les rues d'ordinaire. Je pris ma bourse et me dirigeai vers la taverne.
L'avantage de cette taverne est que les bworks ne sont pas bavards, donc personne ne me dérangera la-bas ou me posera de question. Les bworks vous apportent votre commande et vous foutent la paix. Je consommai mon lailait, n'oubliant pas d'en apporter suffisamment à mon familier qui m'attendait à la maison.

J'arrivai chez moi. A l'intérieur, je balançai mes affaires au sol et montai directement dans ma chambre.
Narse, mon chacha était content de me revoir. Il monta sur mon épaule pendant que je lui versais le lailait dans son bol, qu'il ne manqua pas d'aller laper quand j’eus finis de verser.
Une fois au lit, je repensai à toutes ces traques qui m'avaient filé entre les griffes, et essayais de comprendre pourquoi, afin de ne plus faire les mêmes erreurs. Il n'y avait donc aucun moyen de dormir. Pire encore, je me demandais ce que Oto Mustam avait prévu pour moi. Les missions que confiait le chef de la milice sont parmi les plus importantes et difficiles qui soient. Même moi qui suit sûr de moi d'ordinaire me demandait si j'en reviendrais vivant.

N'arrivant pas à trouver le sommeil, je décidai de sortir et d'aller me promener dans les rues.
La lune était belle et pleine et éclairait mes pas. Tout le monde dormait, il n'y avait pas un chat à l'horizon. Enfin si, moi, mais bon...

J'arrivais dans la rue qui menait à la banque et je vis de loin que la crâ qui était assise devant la statue plus tôt était toujours là.

Je ne sais pas trop ce qui m'a prit, mais en la regardant, quelque chose me fit rompre ma solitude habituelle.

Je m'avançai vers elle.


[…] A suivre...
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