Une osamodas plutôt vive.

Je naquis dans une espèce de forêt que je cherche encore aujourd'hui.

Je ne connais ni la race de ma mère, ni celle de mon père. Ma mère m'abandonna dès que je fut en âge de marcher, et mon père passait son temps à se battre avec les Bonta, erreur qui le mena à sa perte, lors d'une attaque groupée. Ils était cinq, il était seul.

J'appris seule à me débrouiller et à mesurer et contrôler l'étendue de mes pouvoirs, qui me donnèrent bien du mal. Je n'ait jamais eu de domicile fixe, vagabondant et vivant au jour le jour. J'ai longtemps hésité à assumer mon grade de Brâkmarienne, hérité de mon père, avant ce jour maudit ou un groupe de Bonta m'a enlevé un être cher, et je me suis juré de le venger.

J'ai hérité du sang de combattant de mon père que je n'ai jamais réellement connu, même si j'évite au maximum les affrontements de Bonta, en attendant que ma puissance augmente. Je me pose rarement la question avant de foncer tête baissée dans un combat, ce qui est mon principal défaut. J'ai peu d'amis, mais sélectionnés avec soin, moi qui suit souvent tombé sur des gens motivé par l'appât du gain, bien que je garde rarement mes kamas gagnés après une dure labeur.

Je suis surtout plutôt naïve, mes amis me surnomment d'ailleur, "Tête de piou". Je me suis faite arnaquer à de nombreuses reprises, il suffit en effet de peu pour que je tombe dans le panneau.

J'ai vagabondé ainsi d'endroits à endroits, de guilde en guilde, jusqu'à ce que je décide de suivre le dur entraînement d'Oto Mustam. Il m'arrive quelque fois de dormir dans une des miteuses auberges de Brâkmar, faute d'idée pour ma prochaine halte.

J'ai aussi toujours aimé avoir quelques familiers à mes côtés, seuls compagnons de mes longs voyages. Cela me procure un peu de compagnie et de réconfort, dans une nature inhabitable et sauvage.